Publié dans Société

Tentative d'immigration vers Mayotte
 - Une quarantaine de clandestins, dont des Malagasy, arrêtés

Publié le lundi, 06 janvier 2025


Ils sont au nombre de 40, des adultes, tous sexes confondus, à tenter de rejoindre clandestinement Mayotte via surtout le pays et les Comores, par petite embarcation. Mais ils ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale, la brigade du port et de la surveillance des côtes,  juste au moment de leur embarquement, pas en groupe, mais individuellement au village touristique à Mahajanga, dimanche soir dernier.
Ils sont composés en majorité de Somaliens, soit 36 âmes, d'un Ethiopien, d'un Comorien, enfin de deux femmes malagasy. 
Ce coup de filet de la Gendarmerie serait le fruit d'un renseignement lui parvenant, comme quoi un groupe suspect de personnes aurait envisagé de tenter de regagner clandestinement les Comores, ce dimanche soir-là, à 22h. Du coup, les Forces de l'ordre ont monté un plan pour piéger les suspects.
Dire que ces Somaliens, Ethiopien et Comorien ont pu entrer au pays par un vol international régulier et débarquèrent à l'aéroport d'Ivato. "Tous ces ressortissants suspects d'Afrique de l'Est ont toutefois ont pu entrer à Madagascar avec un visa de séjour d'un mois. Et qu'une douzaine de Somaliens ont pu renouveler le leur", assure une source au niveau de la Gendarmerie.
Ces candidats à l'immigration illicite ont envisagé d'aller à Mayotte, leur destination finale supposée, d'abord via Anjouan aux Comores et surtout Mahajanga, le point de départ.
Supposons que ces clandestins aient réussi à échapper à la Gendarmerie et atteignent Mayotte sans encombre. Quel sort leur sera réservé ? « La législation française autoriserait les personnes  fuyant un pays en guerre d'aller se réfugier sur le territoire de l'Hexagone », explique cette source au niveau de la Gendarmerie.
Et puisqu'on a affaire à des migrants en détresse, le mot garde à vue serait donc un peu trop fort pour qualifier leur période de détention policière, le temps pour les auditionner. "On préfère parler plutôt d'une procédure d'identification. Et puisqu'on peut considérer aussi ces migrants comme des victimes, il faudra alors accélérer leur audition avant que le Parquet ne prenne finalement le relais pour fixer leur sort", confie encore cette source.
N'empêche que l'enquête se poursuit encore, du moins pour pouvoir remonter la filière, donc retrouver les passeurs et autres commanditaires. En attendant, le bateau a été saisi par la brigade du port de Gendarmerie de la cité des fleurs, et la balle est donc dans le camp de la section de recherches criminelles de cette Force à Mahajanga pour prendre l'affaire en main.


Franck R.

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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